Ce que vous devez savoir sur comment ce faire vomir

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sommaire

 

 

Qu’est-ce qui peut pousser une personne à vouloir se faire vomir ?

 

Les troubles alimentaires sont un problème de santé mentale grave qui peut pousser une personne à vouloir se faire vomir. Les symptômes les plus courants sont l’engagement dans des comportements restrictifs et auto-destructeurs, tels que le jeûne prolongé, le binging (manger en excès) et la pratique du contrôle du poids. Ces comportements peuvent être complétés par des comportements purgatifs, comme le fait de se forcer à vomir. Cette pratique est fréquemment utilisée pour éviter la prise de poids ou pour réduire la culpabilité liée à l’ingestion d’aliments considérés comme nocifs. Les personnes souffrant de troubles alimentaires ont tendance à minimiser ou à ignorer les risques associés à ces comportements, y compris les complications physiques et psychologiques potentielles.

 

Quels sont les risques liés à l’auto-induction du vomissement ?

 

Le risque le plus important lié à l’auto-induction du vomissement est le développement d’une dysmorphophobie (trouble de l’image corporelle). La dysmorphophobie est un trouble psychologique qui peut entraîner une obsession excessive pour la perte de poids et la taille. L’auto-induction du vomissement provoque des changements physiologiques qui peuvent avoir un impact négatif sur les organes vitaux, notamment le cœur, les reins et le foie. Elle peut également conduire à un état d’hypokaliémie sévère, ce qui peut entraîner des arythmies cardiaques, une faiblesse musculaire, des crampes et une paralysie. Cette pratique peut pareillement provoquer des carences en nutriments essentiels tels que les vitamines et minéraux qui sont nécessaires au bon fonctionnement du corps. Enfin, elle peut entraîner une déshydratation sévère et une augmentation de l’acidité gastrique, ce qui peut causer des maux d’estomac persistants et une altération de la muqueuse buccale.

 

Quels sont les moyens les plus courants pour se faire vomir ?

 

Les moyens les plus courants pour se faire vomir sont l’ingestion d’un produit irritant, comme du bicarbonate de soude ou du vinaigre, ou le recours à des méthodes physiques, telles que le doigté et la stimulation de la gorge. Dans certains cas, des personnes peuvent par ailleurs se provoquer des haut-le-cœur pour faciliter le processus.

 

Cependant, il est essentiel de noter que se faire vomir peut être très nocif pour votre santé et n’est pas recommandé. Il est associé à une perte d’eau et à une perturbation des électrolytes, ce qui peut entraîner une déshydratation grave. De plus, les répétitions fréquentes peuvent endommager les dents et causer des problèmes gastro-intestinaux chroniques tels que l’inflammation de l’œsophage et les ulcères gastriques.

 

Quels sont les facteurs physiques ou psychologiques qui peuvent influencer l’auto-induction du vomissement ?

 

L’auto-induction du vomissement peut être influencée par des facteurs physiques ou psychologiques. Les facteurs physiques qui peuvent influencer l’auto-induction du vomissement comprennent les troubles digestifs tels que la gastrite, les ulcères d’estomac et le syndrome de l’intestin irritable. Ces conditions médicales sont souvent associées à des symptômes tels que des douleurs abdominales, des nausées et des vomissements

 

Les troubles psychologiques qui peuvent également affecter l’auto-induction du vomissement comprennent la dépression, l’anxiété, le trouble bipolaire et le trouble obsessionnel compulsif (TOC). Ces troubles mentaux peuvent entraîner une anxiété ou une insatisfaction profonde qui peut conduire à l’auto-induction du vomissement. La consommation excessive de certaines substances telles que l’alcool et les drogues illicites peut aussi provoquer un état de nausée et de vomissement. Enfin, certains aliments riches en calories et en gras saturés peuvent ainsi contribuer à l’auto-induction du vomissement.

 

Quels sont les effets à long terme de l’auto-induction du vomissement ?

 

L’auto-induction du vomissement peut avoir des conséquences à long terme sur la santé physique et mentale. 

  • Physiquement, elle peut entraîner une déshydratation et une perturbation de l’équilibre électrolytique, ce qui peut conduire à des troubles cardiaques ou rénaux. De plus, les substances chimiques contenues dans le corps vont être évacuées par le vomissement, ce qui peut causer des problèmes d’absorption nutritionnelle et de carence en vitamines et minéraux. 
  • Mentalement, l’auto-induction du vomissement peut entraîner des sentiments de culpabilité et de honte qui peuvent mener à une perte d’estime de soi et à un risque accru de développer des troubles alimentaires. Dans certains cas, cela peut même conduire à un état de dépression grave ou à des idées suicidaires.

Quelles sont les interventions adaptées pour aider les personnes qui se font vomir ?

 

Les interventions adaptées pour aider les personnes qui se font vomir peuvent être variées et comprennent des stratégies à court et à long terme. Les approches à court terme sont généralement conçues pour réduire le comportement, tandis que les approches à long terme visent à éliminer la cause sous-jacente de l’auto-vomissement. Les interventions courantes incluent l’utilisation de thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la psychothérapie interpersonnelle (IPT) et le traitement médicamenteux

 

La TCC aide les personnes à identifier et à modifier leurs pensées et leurs comportements qui contribuent au vomissement auto-infligé. L’IPT est une forme de psychothérapie qui vise à aider les personnes à améliorer leurs relations avec autrui en développant une meilleure compréhension d’elles-mêmes et des autres. Le traitement médicamenteux peut inclure des antidépresseurs, des anxiolytiques ou d’autres médicaments.

 

En plus de ces interventions spécifiques, il est essentiel que les personnes qui se font vomir reçoivent un soutien émotionnel afin qu’elles puissent être encouragés et motivés pour faire face aux difficultés qu’elles rencontrent. De plus, un suivi régulier par un professionnel qualifié peut aider à prévenir la rechute ou l’aggravation du comportement auto-infligée

 

Quels sont les signes avant-coureurs du comportement de l’auto-induction du vomissement ?

 

Les signes avant-coursiers de l’auto-induction du vomissement sont variés et peuvent être facilement ignorés. Certains comportements à surveiller incluent une fixation excessive sur le poids et l’alimentation, des changements dans la routine alimentaire ou des habitudes alimentaires inhabituelles, un sentiment persistant de dégoût de soi, des sauts fréquents aux toilettes après les repas, des troubles du sommeil et une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes. D’autres signes à surveiller sont la prise excessive d’exercice, le jeûne ou la restriction alimentaire exagérée et l’utilisation abusive de laxatifs ou d’autres médicaments. Une autre caractéristique commune est un comportement secret ou un manque de communication avec les membres de la famille ou les amis proches.

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